Un français sur 17.000 se convertit chaque année en devenant un disciple de Mahomet
L’islam a vocation à dominer le monde. Le Coran étant pour tous les musulmans la parole de Dieu, celle-ci doit être enseignée à l’ensemble des habitants de notre planète. Force est de constater que, depuis la mort de Mahomet, l'hégémonie de la culture liée à l’islam est un échec puisque la très grande majorité des hommes et des femmes résidant sur la terre ne sont pas des fidèles. Sur les 7 milliards d’habitants peuplant les continents, seul un milliard et demi de musulmans sont dénombrés soit environ 20% de l’ensemble des êtres humains. Malgré cet état des lieux indiscutable, quelques pays sont plus ou moins parvenus à imposer et maintenir la religion d’Allah et sa charia. Arabie Saoudite, Pakistan, Indonésie, Iran, Yémen, Afghanistan, etc. Tous ces pays sont loin d’être des références en matière de libertés de religion et d’égalités entre les hommes et les femmes. Pourtant, ceux qui ont la foi continuent à croire que tout est possible et que la prédominance de leur religion n’est qu’une question de temps, de méthodes ou de moyens. Si les musulmans sont absents du palmarès des prix Nobels ou des dépôts de brevets, ils sont pour autant très présents dans l’utilisation des outils de communication et d’internet en particulier. Pour conforter la oumma, la communauté musulmane diffuse une argumentation permettant de conforter les esprits dans leur état et leur capacité à s’imposer. L’idée reçue et largement admise est que l’islam progresse fortement en France et en Europe en donnant ainsi l’espoir à tous les musulmans que leur idéal idéologique devrait à terme pouvoir s’imposer. Il est vrai qu’il suffit d’observer notre environnement pour constater l’intégration visible d’une religion qui se démarque de la population indigène. Si les voiles et les mosquées étaient inexistants il y a cinquante ans, l’empreinte immobilière et vestimentaire a fait son effet et marqué les esprits. Chaque musulman s’est inscrit dans une dynamique expansionniste qui conforte l’idée que sa religion détient la vérité car elle triomphe et s’étend dans le pays qui les accueille. La réalité est beaucoup plus contrastée. Le premier constat repose sur le fait que la très grande majorité des musulmans sont des personnes immigrées issues de pays majoritairement du maghreb et donc de souche musulmane. Les enfants et les petits enfants ont donc reçu naturellement une éducation et une culture liée à leurs parents. En effet, la transmission d’une religion est, dans le monde entier, assurée par son ascendance familiale. La très forte probabilité existe de devenir bouddhiste en naissant dans une famille bouddhiste de même qu’il est assurément probable de devenir protestant si ses parents sont eux-mêmes protestants. Il en est de même pour les musulmans. La très nette progression démographique est aussi liée au fait que les femmes musulmanes ont en moyenne plus d’enfants que leurs voisines d’origine européennes. Concernant les conversions proprement dites, si elles existent, elles restent très limitées et finalement assez rares. L’INSEE annonce que le choix délibéré de se convertir à l’islam touche en moyenne en France chaque année près de 3500 personnes. Si ce dernier chiffre reste important, il est nécessaire de le relier à la population globale. Si l’on considère que près de 10% des 66 millions de Français sont de confession musulmanes, il reste près de 60 millions d’habitants qui appartiennent à toutes les autres confréries de pensées et de croyances. Le rapport des 3500 convertis sur les 60.000 millions de français non musulmans donne une performance de conversion très relative : seul un français sur 17.000 se convertit chaque année en devenant un disciple de Mahomet. Nous sommes ainsi très loin d’une hégémonie de la culture islamique qui ne doit sa percée qu’à l’immigration et la démographie pour l’essentiel.
Pourquoi observe t-on une radicalisation des pensées et un retour aux sources des petits enfants des travailleurs immigrés venu en france à l’origine pour fuir la misère sociale et économique de leur pays de naissance ? La réponse se trouve dans le devenir des immigrations réussies précédentes. Christian Estrosi, Anne Hidalgo, Nicolas Sarkozy, Manuel Valls,... tous et bien d’autres ont vu leurs parents migrer en France essentiellement pour les mêmes raisons. Toutefois leurs parents avaient bien souvent la même culture, la même religion et appartenaient à la même ethnie européenne. Avec les années, les petites différences, liés à leur nom, leur accent ou leur éducation se sont estompés et l’intégration s’est transformée en assimilation. Concernant les immigrés africains, l'amalgamation s’avère impossible. Par nature, la peau ou la physionomie des uns ne peut être confondues avec celles des autres et la différence ne peut s’estomper en quelques générations. C’est donc à regret que certains immigrés ne peuvent se considérer comme parfaitement intégrés et cherchent, à défaut, un retour à leurs racines qui sont souvent liés à leur religions ou leurs coutumes ancestrales. Dans cet esprit, l’islam reste une valeur sûre mais clivante.
Au delà des ces différences et des divergences qui opposent les cultures, il existe une exigence commune qui pourrait se confondre dans une croyance universelle, celles des connaissances et des sciences. C’est à partir de ces reconnaissances qu’il est important, pour les générations futures, de préserver notre environnement et le biotope qui le compose.